Boyhood : une oeuvre temporelle

Le film « Boyhood » (réalisé par Richard Linklater) a fait beaucoup jasé cette année.  En effet, en plus d’être bien représenté au Oscars, ce film a su se démarquer par la méthode unique dont le réalisateur à décidé de faire son film.  Le film, suit les mêmes personnages sur une période de 12 ans. Ce sont les mêmes acteurs, ce qui implique que le film a été tourné sur une période de 12 ans.  Cela est sans compter les années de pré-production qui ont été nécessaires au tournage.  Bref, je crois que cette oeuvre est le parfait exemple de l’aura au cinéma.

D’une part, le film est une oeuvre qui montre des tranches temporelles à ses spectateurs.  Donc, les plus nostalgiques d’entre nous pourrons se reconnaître dans plusieurs scènes.  Prenons par exemple la scène où les enfants vont chercher leur copies du sixième livre d’Harry Potter à sa sortie.  Ce moment n’apporte absolument rien a la narration du film, cela ne change rien à l’histoire.  Par contre, le réalisateur a pris la décision de garder ce moment afin de créer une oeuvre temporelle avec son film.   Ainsi, plusieurs générations peuvent se reconnaître dans ce film.

De plus, l’importance de filmer sur une longue période amène un côté unique au film.  Effectivement, une histoire comme celle de « Boyhood » n’est pas exceptionnelle.  Un film comme celui-ci filmé en un an aurait probablement été ennuyeux.  Par contre, le fait que cela soit étiré sur plusieurs époques amène quelque de merveilleux au film, ce qui rend l’oeuvre magnifique.  En d’autres mots, l’aura permet de capturer le ici et le maintenant d’une oeuvre.  Ici, le film est composé uniquement de moment « ici et maintenant ».  Sans compter le ici et le maintenant du visionnement du film, qui sera différent pour chacun selon l’époque dans laquelle le spectateur aura vécu.

Pour tout dire, ce film est un bijou cinématographique et, pour ma part, l’une des plus belles surprises de 2015.

Boyhood

Télé-réalité : une usine à fabrication de vedettes

En naviguant sur les blogues récemment, j’ai remarqué plusieurs billets en lien avec la télé-réalité. J’ai notamment été surprise de lire le billet de L’Art de l’illusion, « Je crois que l’on va trop loin ».   J’ai décidé, à mon tour, de donner mon opinion sur un aspect de ce phénomène. Contrairement à L’Art de l’illusion qui parlait de l’émission Sex Factor, moi je donnerai mon opinion sur une autre émission : La voix.

Il y a quelques années, la chaîne TVA a décidé de diffuser la version québécoise de la célèbre émission The Voice.  Le principe de cette télé-réalité est simple : les participants doivent chanter, et le juges, qui sont dos au chanteur, se retournent s’ils aiment ce qu’ils entendent.  Seule le talent devrait compter dans l’audition.  Puis, une fois que les participants sont choisis, ils font partie d’une équipe et pratiquent leur chant, afin d’au final devenir la nouvelle voix du Québec.

Selon moi, ce genre d’émission façonne des artistes québécois aux yeux de leur public. À chaque année, il y a un nouveau gagnant, une nouvelle vedette au Québec.  Puis, ce gagnant sort un disque la même année et fait des milliers de vente parmi ses fans qui ont suivis l’émission.  Donc, derrière cette émission, c’est toute une nouvelle industrie de vedettes qui se crée.  Tout cela est sans compter les autres participants non-gagnants qui finissent par percer malgré tout.  Le Québec aime ce genre de vedette, et en redemande sans cesse.  Le même phénomène s’est produit il y a encore plus longtemps, avec la série télévisée Star Académie.

Ce phénomène de création de vedette ne se produit pas seulement au  Québec.  En France, la même version de cette émission existe (The Voice).  Une ex-participante de l’émission, en 2013, s’est vu se faire offrir des rôles au cinéma à la suite de son succès à l’émission.  Elle interprète notamment un rôle dans le nouveau film d’Éric Lartigau, La famille Bélier.  Ici, on peut se poser la question suivante : est-ce son vrai talent qui lui a permis d’obtenir ce rôle, ou bien est-ce tout simplement un élan de popularité doublé d’un bon coup de marketing?  Selon moi, on se sert d’un la popularité de l’émission pour vendre encore plus.  La popularité de ces vedettes sur mesure permet aux maisons de disques et aux compagnies de productions de s’enrichir.  On crée carrément une industrie derrière une seule émission de télévision.

Évidemment, ce genre de phénomène n’est pas seulement issu d’un phénomène derrière The Voice.  En effet, on peut également le voir dans d’autres télé-réalités : des anciens participants voient leur carrière d’acteurs, de chroniqueurs, ou même chanteurs se lancer seulement en raison d’une ancienne participation dans une télé-réalité.  Est-ce qu’on devrait autant reconnaître un artistique qui se fait connaître pour avoir participé à une émission de télévision.  On s’entend (cela ne révèle seulement de mon opinion personnelle), mais je trouve cela dommage de vénérer la popularité d’une personne qui a participé à une émission comme Occupation Double ou Loft Story.  Ce que je veux dire par là, c’est que ces personnes deviennent populaires, en ne faisant ABSOLUMENT rien à la télévision.  En quoi devrons nous reconnaître ces personnes comme artistes, alors que la seule chose qu’ils ont accomplie, c’est de divertir des gens pendant quelques mois.  Et ici on s’entend, divertir est encore un grand mot.  Il s’agit plus d’un acte d’un voyeurisme, d’exploration du quotidien comme source de divertissement.  Par contre, pour ce qui est de The Voice, cela est différent.  Ils ont tout de même accompli quelques choses pendant leur parcours.  Mais cela n’enlève pas le fait qu’ils doivent leur popularité « post-The Voice » à l’émission.

Pour tout dire, je trouve que les émissions de télé-réalité profitent de la popularité des participants pour faire un bon coup de marketing.  Je trouve cela dommage qu’une société comme la nôtre fait autant le culte du voyeurisme derrière la télé-réalité.

Les métiers obselètes

Vendredi dernier, j’ai assisté à la première du moyen-métrage documentaire « Les coureurs de toits », de Helgi Piccinin. Le documentaire mettait surtout l’emphase sur le métier de déneigeur de toits dans la ville de Québec, le tout apporté dans une direction photo et un montage impécable. Le visionnement de ce documentaire m’apporte par contre à me questionner sur les métiers d’aujourd’hui et sur ceux qui implique la technologie. En effet, on peut entendre, dans le documentaire, un travailleur dire qu’il a commencé à être déneigeur de toits apères l’obtention de son BAC. Par contre, ce qu’il lui fallait, c’est du travail physique. De plus en plus, le travail physique est négligé, ou tout simplement remplacé par une nouvelle technologie. D’une certaine manière, le travail physique ainsi effectué permet de se libérer l’esprit, d’avoir un moment pour ne pas penser à rien.

On peut penser au même exemple pour les travailleurs qui travaillaient sur les fermes. C’est un métier qui est maintenant devenu de plus en plus obselète. Cela est remplacer par les technologie et les industries. Et je trouve que tout cela est dommage, puisque nous devenons de plus en plus une société passive. Nous ne prenons plus le temps de se vider la tête, et de faire un peu de travail physique.

De plus en plus, on se fit sur les réseaux sociaux pour obtenir ce que l’on cherche. Par exemple, on peut souvent voir, sur le mur facebook d’une personne tierce : « Je cherche X, est-ce que quelqu’un sait où je pourrais le trouver? ». Les gens ne font plus l’effort eux-mêmes de chercher pour ce dont ils ont besoin. Il est vrai, peut-être que je généralise un peu. Mais cela n’empêche pas que de plus en plus, notre société se porte ainsi. Elle attend que les technologies fassent tout à leur place. Ce qui est dommage, selon moi.

Donc, pour tout dire, je crois que les métiers physiques deviennent de plus en plus en voie de disparition en raison des nouvelles technologies. Cela rend les gens passifs. Il ne faut pas oublier que cela fait du bien un peu de faire du travail physique. Sans oublier la satisfaction que cela engendra une fois que cela sera effectué.

Sinon, il est maintenant possible de visionner le magnifique documentaire « Les coureurs de toits », qui sera à surveiller lors des prochains festivals.

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Image tirée du moyen-métrage documentaire : « Les coureurs de toits »

Facebook et le narcissisme

En naviguant sur le blogue de Le Dude qui blogue, je suis tombée sur un article intéressant sur la popularité. En effet, dans cet article, on y explique que tout le monde désire devenir populaire, et qu’en devenant connu, on devient un spectacle. Pour continuer sur cette lancée, j’aimerais parlé du fait que la culture contemporaine a permis d’accroître la recherche de la popularité.

Tout comme le disait Le Dude qui blogue, la popularité est une chose convoitée de plusieurs.  Quand on est populaire, on se sent important et accompli.  Par contre, est-ce qu’une société comma la notre, qui vit de réseaux sociaux et de partage sur le web, encourage davantage cette quête de popularité? Oui. Tout à fait. En effet, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram encouragent, selon moi le culte du narcissisme. En effet, à l’aide de banales mentions tel que les «likes », cela engendre une illusion de vie sociale. En s’entourant d’amis virtuels, le propriétaire d’une page se sent important, voir même populaire. Encore un meilleur exemple de ce phénomène, ces sites encouragent la publication de photos de soi ou des autres. Quoi de plus plaisant pour l’ego de se faire complimenter sa propre photo? Donc, ce que je veux dire par cet article, c’est que la montée des réseaux sociaux à engendré un mouvement de la culture de l’ego chez les utilisateurs. On encourage à avoir une grande popularité sur ces sites.

De plus, pour faire un lien avec mon précédent article, les réseaux sociaux encourage de fausses interactions avec les gens. Le contact humain est remplacé par des interactions qui se passent au travers d’un écran. De plus, on s’entoure de 200, 500, 1000 amis. Que vaut une popularité si elle est virtuelle?  On ne porte plus autant d’importance à la vraie proximité que nous avons avec nos amis.  On préfère se ranger vers une page web qui est supposée nous représentée.  La popularité des utilisateurs des réseaux sociaux se base sur un écran de pixels construits de toutes pièces par ces utilisateurs. Dans ce cas, je ne crois pas que ce genre de popularité devrait être encouragée.  Il s’agit que d’une perverse illusion de se faire connaitre par bien des gens.

Par contre, il faut aussi comprendre que je ne méprise pas les médias sociaux.  Au contraire, je trouve qu’ils ont de bons côtés.  Cela est utile pour rejoindre facilement des personnes qui ne le seraient peut-être pas en temps normal.  Par contre, il faut parfois laisser notre page Facebook de côté pour vivre un peu, interagir avec le VRAI monde.  Une popularité qui est seulement basée sur le web n’en vaut, selon moi, tout simplement pas la peine. Les gens changent. La société change. L’ego se faire nourrir désormais par des profil virtuels, alors que cela ne fait qu’encourager une fausse popularité.

L’influence des médias sociaux pour le financement d’une équipe sportive

L’emploi des médias sociaux ainsi que du web a changé la méthode de financement d’un club de natation régional. En effet, chaque année se tient, ici à Rouyn-Noranda, le Nage-O-thon du club de natation des Dauphins de Rouyn-Noranda. Avant cet événement, chaque nageur a la responsabilité de ramassé de l’argent auprès de ses proches ou en faisant du portes à portes afin de permettre au club de natation de se payer de nouveaux équipements, aller à de nouvelles compétitions, etc. En échange de ces commandites, le nageur s’engage à nager 5 km lors de l’événement du Nage-O-thon. C’est sa responsabilité de ramasser de l’argent lui-même.

Cette année, les organisateurs ont décidé de faire l’événement autrement. Les nageurs ont chacun une page sur un site web dédié à l’événement, et chaque personne peut faire un don directement sur le site web. Ils n’ont qu’à partager le lien sur leur page Facebook, et attendre les dons. L’emploi des médias sociaux facilite beaucoup la tâche aux nageurs cette année. Ils n’ont pas à attendre un permis de la ville pour faire du portes à portes, ni de solliciter toute leur famille pendant le congé de pâques. On peut alors se demander si cela est une bonne chose, ou bien au contraire, cela leur enlève de la responsabilité.

En effet, si on regarde la situation des deux côtés de la médaille, on peut d’abord soulever les points négatifs. Les jeunes nageurs n’ont maintenant plus aucun effort à faire afin de financer leur club. En un seul clic, ils peuvent ramasser des centaines de dollars. Est-ce vraiment le bon exemple pour un club sportif, ou bien au contraire cela s’avère être plus efficace? De plus, cela permet aux jeunes de seulement solliciter leurs contacts Facebook. Ils n’ont plus la possibilité de présenter le projet aux personnes de leur quartier qui ignoraient jusqu’à ce moment la présence de l’enfant dans le club de natation. De plus, il y a un contact moins chaleureux entre le nageur et le donneur lorsque cela est fait à travers un écran. De plus, on ne peut garantir l’efficacité de cette méthode pour tous les nageurs. Certains nageurs reçoivent peu de dons, ou bien n’ont pas assez de contacts Facebook pour promouvoir l’événement. Cela devient très difficile à contrôler, alors que lorsqu’ils sollicitent des dons en personnes, ils peuvent redoubler d’effort afin de ramasser davantage d’argent.

Par contre, si on regarde les bons côtés de cette méthode, on peut noter l’efficacité et la rapidité de la méthode. En effet, les jeunes n’ont plus aucun effort à fournir pour ramasser de l’argent. De plus, selon les nageurs, les gens ont tendances à donner de plus gros montants lorsque cela se fait par internet. Les transactions par carte de crédit se font rarement en bas de 5$ pour ce genre de levée de fond. Avec l’ancienne méthode, il arrivait souvent que les dons se fassent à coups de 1$, parfois même 0,25$.

Ici, on peut voir l’influence des médias sociaux sur une autre sphère de la société, soit le domaine des équipes sportives. On emploie ici les médias sociaux à leur plein avantage afin de ramasser de l’argent d’une manière optimale. Je me demande donc si cela devient nécessaire de tout faire avec les médias sociaux. En effet, je reconnais que cela est très utile et efficace (je me rappelle lorsque j’étais à la place de ces nageurs à quel point je détestais faire du portes à portes). Par contre, je trouve que cela n’encourage pas la prise d’initiative des jeunes. Ils ramassent de l’argent de manière passive, et cela ne représente pas selon moi l’esprit d’une équipe sportive. Je dirais qu’il serait à leur avantage d’utiliser les deux méthodes : continuer à employer la levée de fonds virtuelle, tout en faisant une levée de fond collective. Il y a un certain esprit d’équipe qui se perd lorsque cela se fait individuellement sur le web. Les levées de fonds collectives (vente de gâteaux, souper spaghettis, emballage au Maxi, etc.) sont un excellent moyen de renforcer l’esprit d’équipe. Un don sur internet, c’est un contact froid entre le donneur et le nageur. Cela demande qu’un petit effort de communication du nageur, pour qu’ensuite les internautes interagissent.

Le Nage-O-thon du club de natation des Dauphins de Rouyn-Noranda se tiendra le 11 avril 2015, à la piscine du Cégep. D’ici là, je leur souhaite de ramasser bien de l’argent grâce au web!

Fred Pou

Frédérique Poulin, nageuse du club les Dauphins de Rouyn-Noranda

Page de financement de Frédérique Poulin : http://nageothonquebec.ca/cadac/profile/yv96co4/

Impact des Oscars sur la popularité d’un film ainsi que sur le Star système

C’est dimanche dernier qu’a eut lieu la 87e cérémonie des Oscars, à Los Angeles.  De nombreux films en sont ressortis gagnants, dont Birdman qui a été primé de 4 statuettes (meilleur scénario, meilleure direction photo, meilleure réalisation et meilleur film) et Grand Budapest Hotel qui en est ressorti avec le même nombre (meilleure musique originale, meilleurs costumes, meilleurs maquillages et meilleure direction artistique). Cette importante cérémonie peut propulser la carrière d’un acteur ou d’un réalisateur, par le seul fait que c’est l’un des galas qui récompense le cinéma le plus populaire de l’industrie.  En effet, le fait de gagner une seule statuette dans ce prestigieux événement peut permettre à un film de se faire connaître par tout le monde.  En voici quelques exemples.

Pendant que j’écoutais la cérémonie des Oscars dimanche dernier, j’ai remarqué d’une part que ce gala permet de promouvoir le Star système.  En effet, j’écoutais la cérémonie en direct à la chaine canadienne CMT (originalement présentée à la chaine ABC).  Au début de la cérémonie, le prix de la meilleure actrice de soutien a été annoncé : il s’agissait de l’actrice Patricia Arquette, pour sa prestation touchante dans le film Boyhood. À la suite de cette annonce, il y a eu une pause publicitaire.  Pendant cette pause, on y annonçait le prochain épisode de C.S.I., avec Patricia Arquette dedans.  En présentant l’actrice dans cette publicité, l’annonceur a mentionné « winner of an Academy Award Patricia Arquette ».  Donc, cela ne faisait même pas 10 minutes que son prix était annoncé, que la chaine se servait déjà de ce titre pour vendre son émission.  Évidemment, les Oscars sont sélectionnés par l’Academie, à l’avance. Donc, la chaine avait déjà prévu ce servir de ce prix pour promouvoir la présence de l’actrice dans leur émission.  Dans ce cas, on peut voir que la réception de prix comme les Oscars permet de promouvoir le Star système.  On se sert de leur prix qu’ils ont remporté ou que le film dans lequel ils ont joué a remporté pour vendre leur produit.  Par exemple, on voit souvent sur les pochettes de films « avec  le gagnant de l’Oscar du meilleur acteur… » afin de vendre leur film.  La plupart du temps, l’Oscar n’a pas été remporté pour ce film, mais pour un autre film dans lequel ils ont joué. Cela leur permet donc de vendre leur film ainsi, en se basant sur les exploits précédents de l’acteur.

D’autre part, j’ai également remarqué que cela permet aux films présentés aux Oscars de se faire connaître.  J’ai remarqué ce phénomène cette semaine, alors que je travaillais au club vidéo.  En effet, un client s’est présenté dans l’établissement et il recherchait des nouveautés qu’il pouvait achetés. Il avait noté tous les films qu’il voulait sur un papier.  Lorsque j’ai jeté un coup d’œil sur sa feuille afin de lui indiquer où étaient les films, j’ai constaté qu’il s’agissait exclusivement des films qui étaient nominés aux Oscars la semaine dernière.  La plupart de ces films se sont déjà vendus ou bien ne sont pas disponible pour la vente, alors je lui ai proposé de les louer.  Il a refusé, disant qu’il voulait absolument les acheter.  Donc, en résumé, cet homme voulait acheter 7 films qu’il n’avait pas vu, seulement parce qu’ils étaient en nomination aux Oscars.  Ces films sont devenus extrêmement populaires en l’espace d’une semaine, seulement en raison de ce gala.  Par exemple, Grand Budapest Hotel est sorti au club vidéo au début de l’été 2014.  À ma connaissance, je l’ai loué à moins de 5 personnes depuis ce temps (incluant moi au moins 3 fois).  Depuis la cérémonie des Oscars, il est en demande constamment.  Simplement parce que ce film a gagné 4 Oscars. Cela ne me déplait pas, au contraire.  Je suis contente que des gens louent enfin ce chef-d’œuvre de Wes Anderson.  Je veux seulement ici montrer à quel point cette cérémonie à de l’influence sur la popularité des films.

Bref, on peut voir que cette cérémonie peut permettre à plusieurs films et acteurs de se faire connaître d’un plus grand public.  L’effet contraire est également possible, quand on pense à Léonardo DiCaprio, qui à ce jour, n’a toujours pas reçu d’Oscars.  Par contre, sa popularité ne pourrait pas être plus grande, justement à cause du fait qu’il n’en a aucun!

Birdman

Image tirée du film Birdman (2014)

Exemple de consommation massive dans le monde des jeux vidéo

Nous avons vu, dans le cours d’études médiatiques, que le rôle de l’objet s’est modifié avec le temps. En effet, la consommation de l’objet est maintenant devenue l’aspect le plus important de la vie d’un individu. Voici un exemple de consommation, par les jeux vidéo.

L’exemple de cette consommation massive qui me vient en tête provient d’un jeu très populaire de la compagnie Ubisoft. En effet, le premier volet du célèbre jeu Assassin’s Creed fut très populaire à sa sortie en 2007. Depuis, la compagnie Ubisoft s’engage à produire un jeu pour les consommateurs une fois par année. Ainsi, à chaque année, les joueurs peuvent profiter d’une toute nouvelle sortie de leur jeu préféré.

Par contre, en 2014, la compagnie Ubisoft a décidé de ne pas sortir qu’un seul jeu de cette populaire série, mais bien deux. Effectivement, la compagnie a sorti un jeu disponible pour les consoles de nouvelles générations (Playstation 4 et Xbox One) ainsi que celles des générations avant (Playstation 3 et Xbox 360). Cette sortie hâtive a causé plusieurs problèmes chez les consommateurs : dans la presse de sortir le jeu, la compagnie a omis de tester leurs jeux en profondeur. Cela a eu pour cause de causer plusieurs problèmes techniques dans le jeu. Le jeu montre en effet, plusieurs « bugs » et « glitch ».

Plusieurs joueurs se sont donc plaints de ces problèmes. La compagnie a même offert un jeu gratuit pour ceux qui ont achetés le jeu en contenu téléchargeable, afin de se faire pardonner de ces nombreux « bugs ». Donc, en résumé, dans la promesse d’offrir un nouveau jeu à chaque année aux consommateurs, la compagnie Ubisoft s’est rendu compte des conséquences que cela a pour l’image de la compagnie. Le client en demande plus que ce que la compagnie peut fournir.

Même si la compagnie aura perdu plusieurs fans en raison de cette sortie, le jeu Assassin’s Creed en reste néanmoins un très bon jeu qui a fait sa marque dans le monde des jeux vidéo.

Livres VS. Films

Il y a quelques jours, j’écoutais pour la première fois le premier volet de la populaire série Hunger Games avec une de mes amies.  Elle avait lu le livre, et moi non.  Tout le long de notre écoute, j’ai pu remarquer qu’elle disait souvent : « Dans le livre ce n’était pas comme ça. » ou bien « Il manque ça dans le film, on comprend ce qui se passe quand on lit le livre. » Je me suis alors demander ce que cela a comme impact d’adapter un livre en film.  Voici ce que j’en pense.

 D’une part, même si je semble prendre souvent la défense du cinéma, je dois avouer que je trouve moi-même que cela est parfois frustrant quand une adaptation cinématographique d’un livre diverge de la version originale.  Par contre, il ne faut pas oublier que le monde littéraire et le monde cinématographique  sont complètement différents.  Il est donc normal d’en constater certains changements.  De plus, l’œuvre cinématographique est adaptée afin de rejoindre le plus grand public possible.  Prenons l’exemple du livre Bilbon le Hobbit, adapté en film par Peter Jackson.  Dans le livre, on ne retrouve pas le personnage de Tauriel (Evangeline Lilly).  Ce personnage a été ajouté à la version filmique de l’œuvre afin que les spectatrices puisse s’identifier à au moins un personnage.  Ainsi, les jeunes filles qui regardent le film peuvent suivre un  modèle féminin.

Il ne faut pas non plus oublier qu’un film, c’est la vision du scénario que le réalisateur partage avec le public.  L’adaptation dépend également de cela.  Prenons par exemple une série comme Harry Potter, qui s’est fait avec plusieurs réalisateurs différents.  Cela aura un impact sur l’œuvre globale, certes.  Je me souviens, quand le 3e volet d’Harry Potter était sorti au cinéma, j’étais moi-même une grande amatrice des films.  Par contre, j’avais été énormément fâchée de voir qu’ils avaient changé de réalisateur pour ce film.  La direction artistique était complètement différente, et je trouvais que cela faisait une cassure avec la série.  Maintenant, avec du recul, ce film se trouve à être mon préféré de tous les Harry Potter.  L’adaptation est réussie dans le sens où le but de la mission au final était d’adapter le livre, et de rejoindre les fans.  Les gens qui ont grandi avec le livre ont pu continuer l’aventure avec les films, et ceux qui n’ont pas connus ces livres ont pu connaitre l’histoire par les films.  Même si plusieurs éléments changent de films en films, l’œuvre globale en reste néanmoins bien.  De plus, la vision du réalisateur est un point de vu parmi tant d’autre.  Il faut donc comprendre que sa vision du livre n’est pas nécessairement la même que la nôtre.  Il ne faut pas oublié que dans des adaptations comme Harry Potter ou Hunger Games, l’auteur travaille souvent en étroite collaboration avec le réalisateur.  Ils savent donc ce qu’ils font.

Bref, je crois que ce qui ne faut pas oublier, c’est que les livres et le cinéma sont deux médias complètement différents.  Ils ne rejoignent pas le même public, et ne le font pas de la même manière non plus.  Il est vrai qu’il est frustrant parfois de voir qu’il y a des choses qui ne sont pareilles du livre au film.  Par contre, je crois qu’il faut parfois regarder ces films en ayant conscience que ce dernier sert avant tout à divertir le public.

Mia Wallace

La standardisation des médias dans le cinéma hollywoodien

L’une des principales critiques de l’école de Francfort, école de pensée développée au début des années 20, est la standardisation des médias.  En effet, cela amène une sérialisation des produits de la culture.  On peut en voir un exemple contemporain avec le cinéma hollywoodien : on peut remarquer qu’il y a une tendance dans le modèle de base de ces films. En voici quelques exemple. 

D’une part, le cinéma hollywoodien se base sur la même base temporelle pour la plupart de ces films.  On peut effectivement voir une tendance dans le temps d’un film.  Certains moments clés où se déroule l’action peuvent être facilement reconnaissables. On les nomme les pivots.  Le pivot 1 se détecte facilement.  Il se trouve au début de l’histoire, vers les 20 premières minutes.  C’est à ce moment précis qu’un événement arrivera dans l’histoire, qui déclenchera le conflit principal. Puis, arrive le point médian.  C’est un autre moment décisif, qui arrive en plein milieu du film. À ce moment, un événement majeur viendra changer le cour des péripéties, puis entraînera les épisodes accélérateurs.  Finalement, il y a le pivot 2, situé environ 20 minutes avant la fin du récit.  Ce moment de réflexion morale est crucial pour la résolution du conflit. C’est à ce moment précis que le personnage principal trouvera la solution qui l’amènera à résoudre le conflit final.

Donc, pour en revenir à la notion de standardisation, on peut constater que ces films hollywoodiens ont le même squelettes.  Cela a pour but de captiver le spectateur.  En effet, le spectateur perd son attention à toutes les 20 minutes environ.  C’est pourquoi les pivots sont positionnés ainsi. La formule est optimale pour le public, alors pourquoi la changer?  Les films hollywoodiens vont garder la même base, afin de divertir un plus grand nombre de personnes. C’est pourquoi je pense que le cinéma hollywoodien est un exemple de média standardisé.  C’est tout simplement du copier coller pour ces éléments temporels, ce n’est que le contenu qui change.

On pourrait encore discuter longtemps sur les autres éléments qui font en sorte que le cinéma hollywoodien est un média culturel standardisé. On pourrait par exemple également parler des 4 grands modèles de films hollywoodiens, ou tout simplement des valeurs de l’EPTA-WASP (éthique protestante du travail et de l’ascétisme/White Anglo Saxon Protestant) véhiculées dans ces films.  Par contre, dans le but de ce billet, la notion d’indices temporels semblait appropriée. Bref, la fonction de cinéma hollywoodien est principalement de divertir.  Certes, plusieurs de ces films se ressemblent.  Cela ne veut pas dire pour autant que ce sont des mauvais films.

Mia Wallace

L’air de panache

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L’air de panache, référence directe au film de Wes Anderson Grand Budapest Hotel (2014).

Ici, on peut déjà voir mon lien avec les médias : le cinéma.

C’est la branche médiatique qui me rejoint le plus.  Pourquoi cette passion?  Je ne sais pas.  Cela a tout simplement toujours fait parti de moi.

J’ai choisi de faire mon blogue en me basant sur une référence du film Grand Budapest Hotel.  C’est mon coup de coeur de 2014, pour plusieurs raisons.  La principale raison est sans doute la direction photo impeccable digne de Wes Anderson.  J’aime aussi également la touche d’humour unique de ce film.

L’air de panache me semble une métaphore parfaite pour ce blogue.  En effet, le personnage de Monsieur Gustave se caractérise par ce parfum. Les gens sentent cette odeur, et ils savent qu’il est présent.  Et lui, il ne peut pas s’en passer.  Le cinéma est pour moi la même chose que l’air de panache est pour Monsieur Gustave.  Indispensable, toujours présent dans ma vie.  Le cinéma, c’est comme une partie de moi.

Mia Wallace